Reading, une ville pleine de ressources

L’informatique à l’anglaise

S’il existe un pays idéal pour nous Eistiens, un eldorado de l’informatique, c’est peut être l’Angleterre. L’emploi est ‘straightforward’. Nous ne sommes pas dans un pays de chômeurs. On embauche facilement. Si vous faites l’affaire vous resterez et votre salaire sera réactualise régulièrement. Sinon, on vous remerciera dans les 6 premiers mois. C’est direct et sans rancunes, ca a l’avantage de rendre le marché de l’emploi très dynamique. Pas d’entretien psychologique, d’analyse graphologique, ou autres classiques français. « Qu’est ce que tu sais faire? qu’est ce que tu voudrais faire? t’habites ou? quels sont tes passes temps? Ok t’as l’air cool on te prend. »

Combinez ce genre d’approche de l’entretien de motivation avec un système performant d’agences de recrutement et vous comprendrez que le délai pour trouver du travail ne dépend que du candidat. N’importe qui, qui peut prétendre 6 mois d’expérience dans un langage, peut trouver un bon boulot en moins de 15 jours. Pardon, les agences de recrutement? C’est simple. Il y en a partout. On leur envoie un CV, on leur dit ce qu’on cherche…. et elles nous trouvent les entretiens. C’est gratuit et efficace. Les entreprises payent ce service a l’agence en deux temps : à l’interview, et à la fin de la période d’essai si le candidat fait l’affaire. Ainsi la loi de l’offre et de la demande est respectée.

Parlons argent. Ici on est très flexibles. Pas de grille des salaires, on se soucie peu du titre, on se soucie peu du diplôme. Ce qui compte c’est le travail réel fournit. Dans ces conditions, il est facile de ‘se faire’ un bon salaire. Dans la R&D ou je suis, on est une quinzaine, avec à peu de choses près le même profil ( 24-28 ans, programmeur Visual C++ ou Borland C++, avec quelques compétences annexes). La fourchette des salaires entre nous est [21 000 livres – 32 000 livres] soit à peu près [21 kF-32 kF].

Quand aux horaires, (9:00, 17:30 en général), ils sont respectés au pied de la lettre. On ne fera jamais une réflexion à celui qui arrive tous les jours à 9h pour repartir à 17:45. C’est comme ca, c’est écrit sur le contrat et on s’y tient. Enfin, la question qui est sur toutes les lèvres:  » Mais est-ce qu’ils embauchent les étrangers? Est-ce qu’on a nos chances en compétition avec les autochtones? » La réponse est « Oui » et « Oui. » Ici, on manque de monde sur le marché de l’informatique. Les étrangers sont les bienvenus, surtout si ils ont fait des études, ce qui est facile quand on regarde de près le système scolaire à l’anglaise. Le français peut être un atout si vous vous présentez a une boite qui a un pied à terre en France. La seule « difficulté » c’est qu’un employeur anglais aura peur que vous ne soyez ici qu’en transition. Il faut savoir le rassurer (« j’ai toujours voulu vivre ici », « je suis sur le point de m’acheter une maison », « ma copine est anglaise »…..).

Et puis une remarque importante : pas besoin de permis de travail pour bosser ici, il suffit juste de présenter sa carte d’identité pour traverser la Manche.

Reading et ses opportunités

Reading est une ville de passage. A une demi heure de Londres et de Oxford, c’est un nœud ferroviaire et autoroutier. Nous sommes de plus à 30 minutes de London Heathrow Airport.
Sa situation privilégiée attire les entreprises. Traçons sur une carte un triangle entre Reading Slough et Camberley. C’est le Golden triangle (la Silicon Valley anglaise). Beaucoup de grands de l’informatique sont au rendez vous, et les petites ssii se multiplient.

Reading :
– Borland
– Microsoft (UK Headquarters)
– Oracle (UK Headquarters)
– IBM (UK Headquarters)
– Digital (UK Headquarters)
– Compuserve
– Sema Group plc
– ICL
– Silicon Graphics
– Peoplesoft (UK) ltd
– Memorex

Bracknell :
– Novell (UK Headquarters)
– Oracle Corporation (UK) ltd
– Hewlett Packard ltd
– Siemens Nixdorf Information Systems ICL
– 3M
– Bull
– McAffee UK ltd
– Magic Solutions Software ltd
– Cray Research (UK) ltd

Slough :
– ICL
– Midas-Kapiti International ltd
– Hitachi Data systems ltd
– Computer Associates

MaidenHead :
– Business Objects
– Seagate Software

Camberley -Crowthorne :
– Spa Microsystems
– Digital Audio Concepts
– Admiral
– Adp-gsi

Vincent Rosinach

Reading, la ville

Reading n’est pas une ville très intéressante d’un point de vue touristique, mais certainement très pratique.

Vie sociale

En raison de sa taille ( et de la présence de deux universités), la vie sociale est très animée. Plus qu’ailleurs on y trouve des pubs (qui ne ferment pas tous a 23 h) des night-clubs, un bowling.

Vie culturelle

Il y a 4 cinémas a Reading, plusieurs théâtres. Avez vous entendu parler du Reading Rock Festival?

Sport

Nous avons un grand complexe sportif, le Rivermaid, piscines, tennis … on y a même trouvé des cours de rock. Couleur locale, il existe plusieurs clubs d’aviron sur les rives de la Tamise.

Shopping

Dans le centre piéton, on trouve quasiment tous les magasins de Oxford street à Londres. Pour les amoureux de la musique, il y a le choix entre Virgin Mega strore et HMV, ainsi qu’une dizaine de magasins d’occase (instruments de musique CDs, Vinyls).

Tourisme

On est près de tout (Londres, Oxford, Ile de wight New Forest …). Il est très facile de s’organiser un week-end découverte. Sinon on peut opter pour une ballade sur les berges de la Tamise. Et puis on reconnaît partout ce petit cachet qui fait le charme de l’An-gleterre, les doubles deckers, les cabs, les pubs, les petits cottages au bord de la Tamise, les trains pourris …

Logement

Un seul inconvénient, le prix des logements, mais pour ceux qui débarquent, il est très facile de se faire loger chez l’habitant ou de partager une maison, ca aussi c’est très anglais.

Vincent Rosinach

Québec : Ma cabane au Canada

Me voici depuis presque deux aux Québec et parmi toutes les expériences que j’ai vécus ici, une des plus mémorables est une fin de semaine en canoë dans un parc naturel du Québec. C’était en Juillet 1996 …


On était tout un petit groupe (5 francais,1 belge et 9 québécois) a nous élancer a 5h du mat samedi pour 4h de routes menant a la Réserve Faunique de la Verendrye, a l’Ouest-Nord/Ouest de Montréal. Apres avoir traverse des villes à la pionnière (toutes les maisons, les maga-sins et les églises alignes sur le bord de la trans-canadienne sur des kilomètres et le plus rien a 100m de la route) on est arrive dans la réserve. Des petits lac alternaient de chaque cote de la route. Ils étaient d’un bleu marine superbe. Mais ce n’était qu’un avant goût de ce qui nous attendait

Apres avoir loué canoë, gilet de sauvetage et rames, un minibus nous emmena a notre point de départ. Mais la nous nous sommes retrouves ‘grounded’ pour cause de vent. Le temps était superbe mais il y avait un vent a vous faire décoller un Orignal! Du coup, le lac sur lequel on devait partir était déchaîné avec des vagues quasi-marines (pour un homme des terres comme moi). Comme nous étions en majorité des néophytes, on a décidé d’attendre que le vent se calme. On en a profite pour s’entraîner et se balader. Comme le vent ne se calmait pas on décida de camper la et de partir tôt le lendemain matin.


Après une fondue au feu de bois, nous nous sommes retrouves autour du feu a s’échanger les chanson paillardes (ils ont les mêmes que nous sauf que les paroles sont souvent très éloignés). Avant d’aller dormir, on a pu admirer le ciel nocturne. C’était hallucinant le nombre d’étoiles que l’on pouvait voir, on apercevait même la voie lactée. Bref, un ciel comme on en voit très peu dans nos villes toujours trop lumineuse.

Le lendemain les choses sérieuse ont commence: d’abord les moustiques (eh oui, c’était un des avantages du vent les moustiques ne pouvaient pas décoller), puis après avoir ranger le camps, le départ en canot.

Comment décrire cela? On a navigue toute la journée sur des lacs d’un bleu marine, avec tout autour des arbres et rien que des arbres formant un rempart vert uniforme et au dessus un ciel bleu un peu plus pale. C’était vraiment tricolore: bleu fonce, vert et bleu ciel. Seuls quelques nuages mettaient un peu de blanc dans le ciel. L’air était si pur! J’avais enfin l’impression de me retrouve dans le Québec des guides de voyages (un peu comme la couverture du Géo d’il y a peu). C’était un sensation génial de se retrouve au milieu de l’eau, avec pour seul bruits celui des rames et celui du vent. Nous passions de petits bras tranquilles sans trop de vent mais avec des nénuphars (malheureusement pas en fleur) a des étendues plus larges et ou le vent soufflait fort et faisaient des vagues (littéralement). Sur ces derniers il fallait se battre pour ne pas chavirer mais on s’en est tous bien sorti. Nous fîmes quelques arrêts pour se reposer, manger ou se baigner, puis nous repartions, sans bien sur laisser aucune trace de notre passage. On a passer deux rapides (d’accord pas bien méchant, mais quand même) et il a fallu faire un peu de portage (le canot sur les épaules). Quand nous sommes finalement arrive a la fin de l’après-midi, nous étions fourbus, à la limite de l’épuisement, avec pour certains de sacre coup de soleil (ouch mon cou!) mais heureux!

Je vous souhaite a tous de pouvoir vivre une expérience pareil et si certains d’entre vous décide de venir au Québec, je serais plus que prêt a organiser une autre expédition (bon, vous me laisser le temps de me remettre de mes courbatures, et on y va).

Voilà j’espère vous avoir permis de vous évadez un peu et vous avoir peut être donner envie de venir au Québec. Il y a plein d’autres choses ici qui méritent d’être racontes, mais ce sera pour une autre fois…

Bernard Juchet