Québec : Ma cabane au Canada

Me voici depuis presque deux aux Québec et parmi toutes les expériences que j’ai vécus ici, une des plus mémorables est une fin de semaine en canoë dans un parc naturel du Québec. C’était en Juillet 1996 …


On était tout un petit groupe (5 francais,1 belge et 9 québécois) a nous élancer a 5h du mat samedi pour 4h de routes menant a la Réserve Faunique de la Verendrye, a l’Ouest-Nord/Ouest de Montréal. Apres avoir traverse des villes à la pionnière (toutes les maisons, les maga-sins et les églises alignes sur le bord de la trans-canadienne sur des kilomètres et le plus rien a 100m de la route) on est arrive dans la réserve. Des petits lac alternaient de chaque cote de la route. Ils étaient d’un bleu marine superbe. Mais ce n’était qu’un avant goût de ce qui nous attendait

Apres avoir loué canoë, gilet de sauvetage et rames, un minibus nous emmena a notre point de départ. Mais la nous nous sommes retrouves ‘grounded’ pour cause de vent. Le temps était superbe mais il y avait un vent a vous faire décoller un Orignal! Du coup, le lac sur lequel on devait partir était déchaîné avec des vagues quasi-marines (pour un homme des terres comme moi). Comme nous étions en majorité des néophytes, on a décidé d’attendre que le vent se calme. On en a profite pour s’entraîner et se balader. Comme le vent ne se calmait pas on décida de camper la et de partir tôt le lendemain matin.


Après une fondue au feu de bois, nous nous sommes retrouves autour du feu a s’échanger les chanson paillardes (ils ont les mêmes que nous sauf que les paroles sont souvent très éloignés). Avant d’aller dormir, on a pu admirer le ciel nocturne. C’était hallucinant le nombre d’étoiles que l’on pouvait voir, on apercevait même la voie lactée. Bref, un ciel comme on en voit très peu dans nos villes toujours trop lumineuse.

Le lendemain les choses sérieuse ont commence: d’abord les moustiques (eh oui, c’était un des avantages du vent les moustiques ne pouvaient pas décoller), puis après avoir ranger le camps, le départ en canot.

Comment décrire cela? On a navigue toute la journée sur des lacs d’un bleu marine, avec tout autour des arbres et rien que des arbres formant un rempart vert uniforme et au dessus un ciel bleu un peu plus pale. C’était vraiment tricolore: bleu fonce, vert et bleu ciel. Seuls quelques nuages mettaient un peu de blanc dans le ciel. L’air était si pur! J’avais enfin l’impression de me retrouve dans le Québec des guides de voyages (un peu comme la couverture du Géo d’il y a peu). C’était un sensation génial de se retrouve au milieu de l’eau, avec pour seul bruits celui des rames et celui du vent. Nous passions de petits bras tranquilles sans trop de vent mais avec des nénuphars (malheureusement pas en fleur) a des étendues plus larges et ou le vent soufflait fort et faisaient des vagues (littéralement). Sur ces derniers il fallait se battre pour ne pas chavirer mais on s’en est tous bien sorti. Nous fîmes quelques arrêts pour se reposer, manger ou se baigner, puis nous repartions, sans bien sur laisser aucune trace de notre passage. On a passer deux rapides (d’accord pas bien méchant, mais quand même) et il a fallu faire un peu de portage (le canot sur les épaules). Quand nous sommes finalement arrive a la fin de l’après-midi, nous étions fourbus, à la limite de l’épuisement, avec pour certains de sacre coup de soleil (ouch mon cou!) mais heureux!

Je vous souhaite a tous de pouvoir vivre une expérience pareil et si certains d’entre vous décide de venir au Québec, je serais plus que prêt a organiser une autre expédition (bon, vous me laisser le temps de me remettre de mes courbatures, et on y va).

Voilà j’espère vous avoir permis de vous évadez un peu et vous avoir peut être donner envie de venir au Québec. Il y a plein d’autres choses ici qui méritent d’être racontes, mais ce sera pour une autre fois…

Bernard Juchet